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    La remise en question du système bancaire et économique.

     Nous devons impérativement changer nos habitudes pour mettre le système face à ses contradictions et son obsolescence.
    L'ensemble des grands groupes bancaires pratique, sous une forme ou une autre, l'économie spéculative. Il faut savoir que seulement 3% de la monnaie mondiale en circulation l'est sous forme physique, pour le reste, les échanges économiques et les avoirs sont essentiellement virtuels. Ainsi, un effort commun de rematérialisation de l'argent permettrait au moins de limiter la spéculation.

    Pour limiter la spéculation il peut être préférable de s'orienter vers une banque dite "alternative". De même, il est possible d'éviter de nourrir le monstre : un compte en banque n'a besoin que d'une somme minimale pour être pourvu.

    La dette : Que ce soit au niveau personnel ou national, la dette est l'une des excroissances les plus socialement paralysantes qu'a su produire le système monétaire. Un individu endetté n'est ni plus ni moins qu'un forçat du système économique, contraint d'échanger son temps et son travail pour rembourser, face à la menace de se voir livrer, lui et les siens, à la pauvreté. Un état endetté s'éloigne nécessairement de sa fonction démocratique, ainsi que du souci du bien-être de ses citoyens, puisqu'il se voit soumis à une priorité économique qui prend le pas sur ses obligations sociales

    Pour limiter autant que faire ce peut ce gâchis il faut éviter les crédits comme la peste et au contraire ouvrir des comptes NEF ou Crédit Coopératif qui n'utilisent que 3% de l'argent pour la spéculation (au lieu de 90%-100%).

    Le travail au sens large, se définit par l'activité humaine. Cette activité visait à l'origine à produire quelque chose d'utile pour soi, ou ayant une valeur aux yeux des autres, c'est-à-dire la plupart du temps, ayant utilité pour les autres. Aujourd'hui, on ne se soucie plus nécessairement de l'utilité personnelle de son activité, ni même de son utilité aux yeux des autres.

    Sachons porter un regard lucide sur l'inutilité d'une activité de travail quand l'unique satisfaction réside dans la récompense associée à la tâche accomplie: la rémunération.

    La remise en question de la consommation mondialisée et pour celà évitons de faire tourner la machine. Le commerce est une absurdité dés lors qu'on sait qu'il y a suffisamment pour tout le monde, et un crime dès lors qu'on connaît les conséquences du commerce international sur les vies de milliards d'autres êtres humains. Droits fondamentaux bafoués, conditions de vie inhumaines, travaux d'enfants, catastrophes écologiques, suicides en entreprise, et mort quotidienne de dizaines de milliers d'individus faute d'un accès à des ressources pourtant abondantes .Lutter contre les méfaits de la consommation de masse d'un petit groupe de gens privilégiés, dont nous faisons malheureusement partie.

    Il est vital que nous changions nos habitudes de consommation. Des réseaux alternatifs existent, dont font partie, par exemple, les systèmes d'échanges locaux, et les coopératives, privilégier les commerces de proximité qui sont les âmes de nos villes et villages.Consommons peu, mais bien. Sachons distinguer le besoin de l'envie. De nombreux artisans locaux exercent et transmettent leurs passions. Les produits locaux/artisanaux échappent généralement à la logique d'obsolescence programmée qui parasite l'essentiel des biens distribués par les grandes surfaces, et ne sont pas toujours plus chers.

    Les rayons des magasins débordent littéralement d'une pléthore de produits alimentaires de basse qualité, dont l'effet nutritionnel immédiat se paye parfois très cher sur le long terme. Trop sucré, trop salé, trop gras, les industriels de l'agroalimentaire savent plaire à nos papilles gustatives... C'est ce qui fait vendre après tout ! En revanche, ils semblent nettement moins s'inquiéter de l'état de santé de leur clientèle.

    Prenons en main notre santé. Consommons les produits locaux, de préférence biologiques et/ou issus du commerce équitable. N'hésitons pas à effectuer des recherches sur les produits que nous consommons, des associations existent à cet effet. Réduisons notre consommation de viande et de sucreries à un niveau sain et raisonnable. Soutenons les élevages non-industriels qui traitent humainement leurs bêtes, ainsi que l'agriculture biologique locale.


    Chaque acte mené dans ce sens confère à chacun(e) une nouvelle identité citoyenne mutualisée par nos efforts contre l'inertie volontaire des oligarchies. C'est encore une fois la logique monétaire qui explique cette stagnation technologique : les multinationales du pétrole et du nucléaire sont des entités puissantes et tentaculaires, et leur survie économique dépend de leur capacité à tuer dans l’œuf toute tentative d'énergie alternative. De plus, étant donné la part de marché importante que représente l'énergie, l'idée même d'une énergie libre, renouvelable et écologique constitue de fait une hérésie aux yeux du marché mondial.

    Minimisons le gaspillage, réduisons nos déchets et recyclons ceux qui peuvent être valorisés ainsi que transformés afin de les ré-utiliser. Cela permet d'une part d'économiser la matière première et de préserver les ressources naturelles de notre planète et d'autre part de limiter les risques de pollution de l'air et des sols.
       
    L'institution politique dite "démocratique" qu'elle soit présente, passée ou future, est une farce cruelle destinée à donner au citoyen l'impression qu'il a son mot à dire sur le processus de la vie publique. Or, force est de constater que ce n'est pas le cas. La corruption légalisée se normalise sous couvert de qualificatifs obscurs comme "rétro-commissions" ou "lobbyisme ".

    Nos dirigeants ont les mains liées face au pouvoir de la finance. Nous devons nous défaire de l'idée que la classe politique pourrait changer quoi que ce soit à cet état de fait, même si elle le souhaitait réellement.

    Le terme "élection libre" est insultant pour notre intelligence dés lors que l'on connaît les vastes disparités financières entre les différents partis politiques candidats à la présidentielle. Cessons d'accorder à la politique politicienne une importance qu'elle n'a plus. La démocratie est directe, ou n'est pas.

    L'idée selon laquelle un conflit peut être résolu par la force est un concept primitif et dangereux. Comme l'illustrent les conflits militaires récents, identiques en tous points à ceux du passé, l'institution militaire sert principalement deux rôles. Le premier est l'appropriation et la défense de ressources au bénéfice d'une nation et de ses entreprises, ce qui se fait nécessairement au détriment des autres peuples. Voilà pourquoi aujourd'hui les pays les plus riches en ressources naturelles sont paradoxalement les plus pauvres. Le second est la défense physique du modèle social en vigueur et, en ce sens, l'institution militaire est par essence le gardien armé du statu-quo.

    Faisons de notre mieux pour éviter l'engagement, celui de nos proches et même de nos connaissances. Dénonçons quand nous le pouvons le discours militariste, les expressions culturelles glorifiant le militarisme, ainsi que l'engagement militaire de notre état.

    Les schémas de l'éducation ne sont que très rarement des modes éducatifs choisis, mais sont plutôt régis par des systèmes institutionnalisés dont le but est de réguler et de maintenir en place le modèle sociétal en vigueur. Aujourd'hui, la fonction de l'éducation est-elle de formater, de cadrer ou d'éveiller ?

    Ainsi, l'élève est contraint d'accepter la notion de compétition dès la maternelle par sa participation à des évaluations standardisées et strictes. C'est ainsi que naît la fabrique de l'échec qui touche inégalement les enfants selon les catégories sociales, ceci est bien lié à la mécanique du système : une population "abêtisée", sans vision globale, est bien plus facile à manipuler et ses potentiels bien plus aisés à détourner au profit de fins élitistes et de projets déshumanisants.

    Notre éducation n'est jamais achevée mais se poursuit tout au long de notre vie.

    Au même titre que la politique, l'institution médiatique est aujourd'hui minée par des conflits d'intérêts d'ordre économique. N'oublions pas que le média de masse est désormais sous le joug de l'affairisme et, dès lors, l'intérêt économique prévaut sur tous les autres.

    Prenons personnellement en charge notre recherche d'information. Privilégions les médias indépendants/émergents pour nous informer. Vérifions nos sources. Soyons objectifs et méfions-nous des sources uniques. Une information qui n'est pas documentée n'est pas une information.

    La protection d'un internet libre et de tous les outils dont nous disposons, qu'ils soient éducatifs, de partage, créatifs, ou sociaux, l'internet est sans nul doute l'un des plus puissants et incontestablement le plus accessible. Cet espace virtuel est aujourd'hui menacé et subit depuis peu une attaque généralisée par les pouvoirs en place, que ce soit en France, en Europe, et même à l'échelle du globe. En tant qu'internautes et en tant qu'êtres humains, il est de notre intérêt social que de défendre une structure telle qu'internet. En effet, la communication est l'outil déterminant dans n'importe quelle lutte.

    Soutenons les artistes qui militent pour une culture libre et dénonçons ceux pour qui l'argent prime sur la création et la diffusion. Exprimons notre soutien en devenant signataires des pétitions de collectifs de résistance. Internet sera libre ou ne sera pas !
    Soutenons les logiciels libres et l'Open Source .